Une phrase de Jeanne Cherhal lors d’une récente interview* a attiré mon attention :
« De pouvoir faire des mélodies, comme ça, à l’infini, avec seulement douze demi-tons, ça me fascine… »
Mais quelle « bonne-femme » cette Jeanne ! Comme elle a raison. Les musiques se suivent mais ne se ressemblent pas. Bon OK, à l’exception près de « Papaoutai de Stromae » VS « Moustache » des Twin-twin. Qui ? Laisse tomber, ils n’existent plus.
Bref, c’est effectivement assez fascinant ces possibilités infinies de créer des mélodies avec cette gamme unique. Je me suis donc dit que c’était l’occasion de parler musique sur le blog, parce que chez les Crevettes nous l’aimons et elle nous le rend bien. Nous restons cependant sur une gamme plutôt restreinte de quelques notes choisies minutieusement pour nous casser les esgourdes. Grande Crevette atteint le contre-ut (1046 Hz quand même !) sans grande difficulté alors que Petite Crevette deviendra sans doute la plus célèbre des contralti.
Il y a, en « libre service », dans l’ordre (décibellement parlant – ou pas -) à la maison :
– Une guitare (de substitution car la vraie de Papa Crevette reste précieusement dans son étui à l’abri des Crevettes). A chaque passage à proximité, les petits doigts des Crevettes ne peuvent s’empêcher de gratter quelques cordes ou mieux de « cacher » divers trésors au sein de ce corps creux.
– Une flute à bec en bois, la mienne, de mes années collège, rangée dans son étui vert kaki tricoté par ma mamie ♥. Grande Crevette commence à l’apprivoiser.
– Une clarinette, du temps où j’arrivais encore à souffler plus d’une heure dedans sans devenir écarlate ou prendre des crampes aux joues (oui c’est possible, je vous assure).
– Un piano électrique, un avec le son réglable, détail qui a son importance. Le piano à quatre mains devient donc une discipline olympique à perfectionner.
– Des cymbales, (offerte par tonton), un tambour (offert par un autre tonton), un xylophone, un ukulélé… offerts par… nous, cette famille de maboules !
– Divers objets n’ayant aucune utilité musicale mais dont les Crevettes apprécient le timbre – les poings sur la table – la cuillère contre le verre – les portes qui claquent…
– Et il y a cette chose… offerte encore par un tonton, en provenance directe de Chine : connaissez-vous ? Je vous laisse le soin de me donner la réponse en commentaire.
La musique adoucit les mœurs 😉
* Lien de l’émission « Alcaline – Le Mag » (Jeanne Cherhal) : http://culturebox.francetvinfo.fr/emissions/alcaline/alcaline-le-mag/alcaline-le-mag-avec-jeanne-cherhal-157057
Un ocarina ! Nous avons autant de trucs pour faire des sons à la maison ! Dont un kazoo, une guimbarde et des maracas !
Oh merci de ton passage par ici :-). Cet instrument chinois n’est pas un ocarina. L’ocarina a une espèce « d’embouchure » dans laquelle il faut souffler (un peu comme la flûte à bec), là je dirais que le son sort de la même façon que lorsque l’on souffle dans une bouteille de coca en verre.
Le kazoo est fabuleux. Ca me rappelle une chanson de Steve Waring :
« Dans un tuyau en plastique pas trop mou
A trois ou quatre centimètres du bout
Fais un trou et mets du papier par-dessus le trou
Et chante un coup dans ton kazoo »
Et bah si vous jouez de tous ces instruments en meme temps ca doit donner !!!
Heu… ça fait du bruit 😉 trop !
Bon apparemment c’est un xun cet instrument…. merci google!!!!
Bravo la championne 🙂
C’est tellement important la musique, à chaque instant de la vie… Tes crevettes ont l’air gâtées à ce niveau là, j’espère qu’elles cultiveront ce goût en grandissant. Et très jolies photos, au fait 😉
oh merci de ton passage. Oui elles « baignent » 😉 un peu dedans.