Je ne sais pas par quel bout le prendre.
Bientôt deux ans.
Avec lui, je ne suis pas toujours tendre.
A la fois si jeune et pourtant…
Il en a vu passer : des pressés, des curieux, des poètes, des scolopendres*.
Il me manque parfois… je le fuis souvent.
Envie de le voir s’épanouir rapidement mais apprendre à attendre.
Pester quand il décide de s’exécuter lentement.
Essayer tant bien que mal de surprendre.
Se rendre compte du temps qu’il me prend…
Et en permanence s’en défendre.
Pour rien au monde je ne laisserai tomber maintenant.
Car c’est ma façon de me détendre et d’entreprendre.
Je suis si fière de lui…
* bah oui… désolée, les rimes en « endre » ça ne court pas les rues 😉